“Lorsqu’un troupeau de moutons est uni, le loup n’ose l’attaquer.” - Mishka Li Mu [Terminée]

Pas un mouton de Panurge !

Il est simple selon beaucoup de te définir, car tu es une « bonne » personne. Ce n’est pas parce qu’on est quelqu’un de fondamentalement bon que l’on est facile à vivre ou comprendre. Ceux qui ne te connaissent pas diront que tu es : aimable avec autrui et d’une grande serviabilité. Peut-être diront-ils même que tu es idiote ? Parce qu’ils te pensent trop généreuse. Contrairement à eux, ceux qui te connaissent diront : que tu as du discernement, que tu n’es pas impulsive et très sage pour ton jeune âge. Néanmoins tu es du genre têtue tu ne démords pas quand tu as une idée en tête. Tu es atteinte d’hématophobie la vue du sang te fait tourner de l’œil, ainsi tu portes souvent un voile devant les yeux pour ne pas voir leur couleur. Comme nous le disions plus haut tu es du genre sage, peu impulsive, de fait tu ne t’énerves presque jamais. Tu pardonnes aisément, sauf quand il s’agit de loyauté. Quand on bafoue ta confiance cela est irréparable, tu es dès lors très rancunière. Avec les personnes de confiance tu es très douce et très tactile, mais pas que, tu es très protectrice presque maternelle.

Toxic à la Melanie Matinez - écoute

Ce qui est petit est mignon, tu ne coupes pas trop à ce jugement. Tu fais 1 mètre 57, on ne peut pas dire de toi que tu as : des jambes comme ça. Tu es néanmoins mince, avec quelques formes aux niveaux des hanches et du fessier. Presque totalement imberbe le comble pour un mouton. Ta peau est d’une blancheur d’albâtre, douce et fraîche aux touchés sans imperfection. Ton albinisme te force à fuir le soleil ou à te couvrir plus que toutes autres personnes. Ta taille est bien marqué, tes épaules sont fines et étroites, tes bras fins sont dotés de petites mains sans grande force. Entre tes deux épaules deux petits seins sans prétention qui ne feront jamais jalouser aucune autre femme.
Ton visage est plein, un peu comme celui d’un enfant. Tes yeux sont légèrement bridés d’une couleur rouge au soleil et plus grise dans les zones moins lumineuses. Un nez bien droit entre les deux prunelles. Tu as des cheveux très, très, très longs, d’un blond presque blanc. Ce qui est une de tes richesses tu en prends grand soin comme le veut la coutume familiale.  

Tell me a funny story.

C’est au printemps que naissance les petits, la nature est ainsi faite ! Mais quelques fois hélas tout ne se passe pas comme prévu. Ta mère a toujours été de faible constitution, elle n’était pas faite pour avoir des enfants selon ta grand-mère. Elle était d’une grande beauté avec un cœur extraordinaire, n’écoutant que ce dernier et son amour pour ton père elle prit le risque de porter la vie. Cela ne fut pas de tout repos durant toute la durée de la gestion, mais elle se battit plus têtue que jamais. Alors qu’on croyait qu’elle allait gagner le pari de réussir à avoir leur enfant, son corps lâcha… Le printemps n’était plus qu’à une petite semaine… Une fièvre incontrôlable et la douleur saisir la pauvre femme, ils déformèrent son si beau visage pendant deux jours et trois nuits. Les médecins craignant pour la vie de l’enfant, toi, firent une proposition unique à ton père : t’extraire de là pour pouvoir soigner ta mère. Néanmoins cela pouvait tout aussi bien tuer celle-ci… Lors de la troisième entre deux accès de fièvre qui lui faisait avoir des hallucinations, notre brebis demanda à son amant à voir son enfant… Tu n’étais pas encore née, pour ne pas l’affoler il lui répondit que le petit se reposait comme tout enfant devait le faire pour bien grandir. Rassurée par les paroles de son aimé, elle se rendormit tant bien que mal. Ton père lui pleura en silence, avant donner son accord pour l’opération… grâce elle peut-être sa femme verrait son enfant comme elle le souhaitait.

Mais ne se passa comme prévu, une erreur de jugement de la part des médecins ? Simplement le destin ? Le fait est que le quatrième jour, alors que les dernières neiges tombaient avec paresse du ciel, l’enfant naquit et la mère mourut. Ton père fou de douleur s’isola durant presque quatre ans, ta grand-mère s’occupa de toi avec grand soin. Ton corps était moins fragile que celui de ta mère mais tu étais néanmoins atteinte d’une « tare ». Tu demandais même souvent à ta grand-mère si c’était à cause de ton albinisme que ton père refusait de voir et toujours elle te répondait que non se fut difficile pour toi enfant de comprendre la douleur de l’homme qui était supposer t’aimer sans condition. Car après tout c’est ce que doit tout parent à son enfant, l’amour.
Et un jour alors que ta grand-mère faisait à manger avec toi pour second, celle-ci fit un malaise. Tu rejoignis alors ton père dans le plus grand des calmes la respiration légèrement saccadé :

- Mémé, pas bien… cuisine…

L’homme se leva en trombe manquant par trois fois de se ramasser et deux fois de se prendre un mur. Et toi petit agneau uniquement après avoir prévenu ton père tu pleuras toutes les larmes de ton corps. On put sauver ta grand-mère, ce n’était soit disant pas bien grave néanmoins elle dû rester quelques temps à l’hôpital. Cette dernière alitée demanda à son fils de s’occuper de son enfant comme il aurait toujours dû le faire et toi assise sur le lit près d’elle tu répondis.

- Peux le faire… suis grande !

La vieille te caressa le visage doucement en te félicitant avant de te demander de sortir un moment. Quand tu ne fus plus dans la pièce elle se tourna vers son propre enfant.

- Regarde ce que tu demandes à cette enfant, n’as-tu pas fini d’être égoïste !?

Ce ne fut pas facile pour ton père de se remettre en question et de mettre de côté sa propre douleur pour avancer. Il baissa la tête honteux reprenant une seconde sa place d’enfant. Suite à cet incident les choses reprirent leur juste place, le père joua son rôle auprès de sa fille.
Ainsi dix ans plus tard ta grand-mère décéda, tu crois quelque part qu’elle est resté encore dix ans surtout pour s’assurer que toi et son fils vous vous étiez mutuellement acceptés. Cela avait pris du temps. Mais cela fut dix très belles années quand tu y repenses même si tu entrais dans l’âge ingrat.
À ce jour, tu es à la tête de l’entreprise ! Pourquoi si jeune ? Et bien ton père a été assassiné, tu ne sais pas encore par la main de qui… Mais cela ne serait resté impunie.